Crypto en Europe : Revolut et Blockchain.com validés sous MiCA

Revolut et Blockchain.com ont obtenu leur licence MiCA et peuvent désormais proposer des services crypto conformes dans l’ensemble de l’EEE. Dans le sillage, Relai décroche un feu vert en France, tandis que Plasma avance ses pions réglementairement en Europe. Autrement dit, la brique réglementaire attendue par l’industrie est en train de s’assembler à grande vitesse.

MiCA accélère : des licences qui changent d’échelle

Revolut a sécurisé sa licence sous MiCA via Chypre. Cette avancée lui permet de déployer une offre crypto régulée sur 30 marchés de l’Espace économique européen. Pour un acteur dont des millions d’utilisateurs échangent déjà des cryptos dans l’application, le passage à un cadre européen unique clarifie la feuille de route et réduit les frictions d’accès.

⚡️REVOLUT BRINGS CRYPTO TO EU!

🇪🇺Revolut secures its MiCA license, now prepping to launch crypto services across Europe for millions of users. pic.twitter.com/3bXLFcHPJJ

— Coin Bureau (@coinbureau) October 23, 2025

Dans le même temps, Blockchain.com annonce sa propre licence MiCA, positionnée pour une expansion coordonnée sur le continent. Après des années de patchwork réglementaire, les plateformes se mettent au diapason d’un standard européen pensé pour la garde, l’exécution et la transparence des risques.

Le mouvement dépasse ces deux leaders. Relai, application “Bitcoin-only”, a reçu l’approbation de l’AMF au titre de MiCA pour démarrer par la France avant d’étendre sa couverture. Et côté stablecoins, Plasma a obtenu une entité VASP en Italie, ouverte un bureau à Amsterdam. Il a par ailleurs engagé une demande MiCA/CASP pour bâtir une infrastructure de paiements régulée. Le signal est double : spécialisation produit et montée en gamme de conformité.

Reste une tension de fond. Certains régulateurs, pris par la France, contestent un “shopping” réglementaire qui permet à des acteurs d’opter pour des juridictions perçues comme plus souples. Le débat sur un surcroît de supervision au niveau européen (ESMA) n’est pas clos. Cela pourrait battre les cartes de l’arbitrage réglementaire. Les prochains mois diront si cette centralisation progresse.

MiCA impose des exigences capitales : gouvernance, mécanismes de gestion des conflits d’intérêts, transparence des risques, exigences techniques pour les stablecoins et processus de reporting. Les acteurs qui investissent tôt dans la conformité gagnent un avantage compétitif. La séquence Revolut/Blockchain.com/Relai le montre. La vitesse d’exécution devient un facteur de marché autant qu’un atout réputationnel.

Quand le minage devient un terrain de stratégie : focus PepeNode ($PEPENODE)

Dans ce contexte d’industrialisation de l’accès, une proposition plus iconoclaste émerge du côté de PepeNode : transformer le minage en expérience stratégique, sans machine ni facture énergétique, où la performance dépend de la réflexion. Ici, l’utilisateur devient mineur virtuel, choisit ses nœuds, optimise ses connexions et règle ses paramètres comme on affine un portefeuille. L’impact est direct : chaque décision influence la récompense.

L’intérêt du marché ne s’est pas fait attendre. Une levée initiale d’environ 1,9 million de dollars a validé l’intuition qu’un modèle plus cérébral, moins capitalistique, peut créer de la valeur. Y compris auprès d’investisseurs qui suivent de près les meilleures cryptos à moins de 1 €. On n’oppose plus la puissance brute à la rentabilité ; on déplace l’énergie de la machine vers l’esprit. Cette mobilité intellectuelle de la « preuve de stratégie » concilie gameplay, incitations et efficacité.

Autre conséquence, non négligeable à l’heure où MiCA impose de mesurer les risques est la dimension écologique. Aucune dépense énergétique réelle, aucune empreinte carbone opérationnelle. L’émotion demeure pourtant, car le résultat n’est pas passif comme un simple jalonnement. Il dépend du talent d’analyse, du sens de l’anticipation, du coup d’œil. Si la tendance se confirme, PepeNode pourrait signer la première vraie mutation du mining depuis le play-to-earn, en mélangeant stratégie, technologie et durabilité.

Best Wallet et la nouvelle vague wallets 2025

La normalisation réglementaire n’efface pas la règle d’or. La garde de clés reste le nerf de la guerre. Dans cette veine, Best Wallet avance une approche « wallet + token » pensée pour réunir auto-conservation, multi-chaîne, accès au DeFi et préventes, avec une expérience mobile accessible. L’idée est de centraliser l’usage sans centraliser la détention, et rendre l’exploration Web3 plus lisible pour les profils non experts.

Concrètement, l’application permet d’agréger plusieurs portefeuilles, d’opérer des échanges cross-chain via DEX intégrés, d’accéder à des dApps comme PancakeSwap ou Uniswap. Cela permet par ailleurs d’exploiter des informations de marché intégrées pour ne pas trader à l’aveugle. Le tout, en conservant la maîtrise des clés privées et en ajoutant des garde-fous de base comme le masquage des jetons suspects. C’est ce type de design produit qui complète la promesse MiCA côté utilisateur.

La pièce centrale tient dans le jeton $BEST, en prévente. On vous montre comment acheter Best Wallet Token. Cette crypto est conçue pour alimenter l’écosystème via des réductions de frais, du jalonnement et des accès prioritaires. Dans un marché européen qui va se densifier grâce au passeport MiCA, un portefeuille orienté autonomie et pédagogie peut devenir un sas d’entrée précieux. La complémentarité est nette. MiCA cadre l’offre, des solutions comme Best Wallet en simplifiant l’usage, et des concepts comme PepeNode réinventent l’engagement.

L’Europe se dote enfin d’un langage commun entre régulateurs et bâtisseurs. Les licences MiCA de Revolut et Blockchain.com, l’autorisation de Relai et l’agenda de Plasma en sont les premiers chapitres. Le suivant se jouera sur l’exécution. Des produits plus clairs, des risques mieux expliqués, et des expériences. De la stratégie façon PepeNode à la self-custody façon Best Wallet, qui rend la crypto plus adulte, sans perdre son souffle d’innovation.