Crypto France : le nouvel impôt sur la “fortune improductive” peut-il freiner l’investissement ?

Crypto France : nouvel impôt sur la fortune improductive, un obstacle pour les investisseurs ?

Adopté en première lecture le 31 octobre, l’amendement transformant l’IFI en « impôt sur la fortune improductive » élargit l’assiette à des placements jugés peu productifs, dont l’assurance-vie en fonds euros, et potentiellement l’or et les crypto-actifs, suscitant une levée de boucliers. L’enjeu dépasse la technique fiscale. Il touche la confiance des épargnants et la trajectoire d’investissement du pays.

Ce que change (vraiment) le texte voté

L’Assemblée nationale a validé, en première lecture, la bascule de l’IFI vers un impôt ciblant les actifs improductifs. Le périmètre s’élargit au-delà du seul immobilier, avec l’objectif déclaré de favoriser l’économie réelle. Les modalités exactes (seuil, taux, abattements) ont fluctué au gré des sous-amendements, ce qui explique des lectures parfois divergentes depuis le vote.

Sur le papier, plusieurs pistes ont été débattues : maintien d’un seuil autour de 1,3 M€ ou relèvement à 2 M€, barème progressif hérité de l’IFI ou taux unique proche de 1 %. Cette valse-hésitation illustre la dimension encore « ouverte » de la réforme, dont le calibrage final dépendra des prochains passages au Sénat et, en fin de circuit, d’un éventuel contrôle constitutionnel. Autrement dit, rien n’est figé mais l’orientation politique est posée.

Le point sensible est l’intégration des fonds en euros de l’assurance-vie et, par ricochet, des PER assurantiels. Les organisations du secteur rappellent que ces poches financent massivement la dette publique et l’économie productive. Taxer ces encours envoie, selon elles, un signal paradoxal. C’est ce nœud qui a déclenché les réactions les plus vives depuis le vote.

Pourquoi la polémique monte, côté épargnants et crypto

L’instabilité perçue du cadre fiscal crée un brouillard de décision. Quand les règles bougent après l’allocation, les ménages patrimoniaux arbitrent à l’étranger ou se replient sur le cash. Pour un pays déjà confronté à une épargne abondante mais prudente, le timing interroge. On cherche à orienter le capital vers le productif tout en crispant les véhicules privilégiés des classes moyennes supérieures.

Le cas des crypto-actifs ajoute une couche de complexité. Plusieurs décryptages indiquent que les actifs numériques pourraient entrer dans la catégorie improductive si l’assiette finale retient une définition large. Ce n’est pas neutre. Depuis trois ans, les Français se structurent autour d’un mix crypto/ETF/fonds euros pour lisser la volatilité. Une surtaxe de stock sur la composante crypto aurait un effet d’éviction… ou de délocalisation, via des structures non résidentes.

À l’inverse, certains économistes défendent l’idée d’une fiscalité du patrimoine plus cohérente, articulée avec la « taxe Zucman » sur les très hauts patrimoines. Leur raisonnement : mieux cibler les rentes passives, alléger l’amont productif, et réallouer l’épargne vers le non-côté ou les infrastructures. Le débat est donc moins « pour ou contre l’impôt » que « comment calibrer sans casser la confiance ».

Arbitrages, angles morts et alternatives comme PepeNode

À court terme, l’investisseur français doit anticiper un scénario à deux branches. Si le Sénat amende en profondeur le texte, on reviendra à une réforme plus marginale, limitant les chocs sur l’assurance-vie et la poche crypto. Si la version « large » survit, l’optimisation patrimoniale passera par une meilleure ventilation entre poches productives (PME, fonds à impact, private equity) et une gestion active des actifs « dormants » pour rester sous les seuils. Dans tous les cas, documenter sa « productivité » d’allocation deviendra un réflexe.

Côté crypto, deux mouvements opposés sont plausibles. D’un côté, un désengagement partiel de gros porteurs pour réduire l’assiette taxable. De l’autre, un déplacement vers des cryptos liées à la production de services (sécurité réseau, data, calcul) perçus comme plus utiles. C’est ici que des modèles de « mine-to-earn » ludiques et accessibles peuvent capter l’attention, en reconnectant l’utilisateur final à une forme de contribution mesurable.

PepeNode s’inscrit précisément dans cette veine, et a su s’imposer parmi les cryptos à moins de 1 € les plus populaires du moment. Le projet gamifié le minage crypto. Plus de racks, ni factures d’électricité, mais des nœuds virtuels à assembler qui augmentent une puissance de calcul simulée. La crypto PEPENODE sert d’essence interne pour améliorer l’infrastructure, acheter des modules et booster la production. En pratique, l’utilisateur retrouve une logique de stratégie plutôt que de capital intensif, abaissant la barrière d’entrée pour « miner » sans équipement.

Pourquoi PepeNode coche des cases dans le contexte actuel

Dans un cadre fiscal où l’« improductif » est cloué au pilori, un modèle de participation active, même virtualisé, a un narratif plus audible. Pepenode. L’utilisateur crypto n’achète pas une exposition passive. En effet, il orchestre des choix, optimise ses « rigs » virtuels, recherche un rendement lié à l’engagement dans l’écosystème. Ce basculement de posture, de rentier à contributeur, peut compter si, demain, la fiscalité distingue mieux l’investissement d’utilité.

Sur le plan micro, cette nouvelle prévente memecoin positionne l’accès au jeton à 0,0011454 $, avec moins de 48 heures avant un palier de prix supérieur. Cette mécanique crée une fenêtre d’entrée claire, typique des lancements séquencés où chaque étape valorise l’early participation. Ce type de calendrier attire les investisseurs prêts à allouer un ticket mesuré, dans une logique d’option sur traction communautaire.

L’idée de « redonner le minage au grand public » répond à une frustration réelle. La concentration industrielle a éloigné les particuliers de la sécurité des réseaux. En réintroduisant de la tactique, PepeNode remet de la compétence individuelle au centre du jeu. Cela ne remplace évidemment pas un portefeuille long terme bien diversifié, mais cela ajoute une brique expérimentale qui a du sens si l’on veut rester exposé à l’innovation tout en contrôlant son risque.

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