L’Assemblée nationale a voté, le 31 octobre 2025, la transformation de l’IFI en « impôt sur la fortune improductive ». Ce changement a élargi l’assiette fiscale aux actifs jusqu’ici épargnés, dont les cryptos. Cela rebat les cartes pour les patrimoines supérieurs au seuil d’imposition. Voici l’essentiel, sans jargon ni détours.
Ce que changer concrètement l’IFI « improductif »
Les députés ont validé le principe d’un impôt sur la fortune qui cible les actifs jugés improductifs. Il ne s’agit plus uniquement l’immobilier, avec un taux unique de 1 %. Les bijoux et objets précieux, l’or, certaines assurances-vie, les yachts et les cryptos sont désormais visés, dans la version adoptée à l’Assemblée. Le seuil d’entrée dans l’impôt restant fixé à 1,3 million d’euros nets imposables. Il y a aussi un abattement spécifique d’un million d’euros sur une résidence par foyer, selon les compromis portés en séance.
Après le rejet de la taxe Zucman, je pensais qu'on allait enfin pouvoir passer à autre chose et revenir à nos vrais sujets positifs de contribution économique au pays.
Mais voila que l'amendement de l'IFI sur la richesse "improductive" a été voté hier soir.
Seront désormais…
— Eric Larchevêque (@EricLarch) November 1, 2025
Dans sa rédaction d’origine, l’amendement du député MoDem Jean-Paul Mattei proposait de rapprocher l’IFI d’un impôt sur la « fortune improductive » et d’opter pour un taux unique de 1 %, articulé autour d’une nouvelle assiette. C’est en séance que des sous-amendements ont influencé le curseur, notamment sur la résidence et le seuil. Autrement dit, le cap politique est posé, mais la mécanique exacte doit encore traverser le Sénat puis la navette.
En toile de fond, le gouvernement a affiché des réserves, et le chiffrage du rendement reste mouvant. Reste que la philosophie du texte est assumée. Il s’agit de décourager la thésaurisation d’actifs réputés improductifs et encourager le déploiement du capital vers l’économie dite « utile ».
Crypto, ou, actions : qui paie, quand et comment
Pour les détenteurs de crypto-actifs, la bascule est historique. En effet, les pièces et tokens intègrent l’assiette patrimoniale, avec une valorisation au 1er janvier de l’année d’imposition, même sans cession. Concrètement, cela impose un recensement annuel des avoirs, par plateformes, portefeuilles et contrats, au prix du marché à la date de référence. C’est une rupture avec le régime actuel, centré sur les ventes imposables.
Cet impôt crée mécaniquement un « appel de liquidité » annuel. Un contribuable crypto-phile, s’il n’a pas de trésorerie hors chaîne, pourrait être tenté de vendre une partie de ses cryptos pour acquitter l’impôt, au risque d’ajouter une fiscalité sur la plus-value. Le message politique, lui, est limpide : la conservation passive des cryptoactifs est rangée parmi les comportements à faible utilité macroéconomique.
Pour l’or d’investissement, certaines assurances-vie non orientées vers des unités de compte productifs et les objets précieux, la logique est identique. L’actif entre dans l’assiette si le patrimoine dépasse le seuil, avec l’abattement et le taux envisagé. Les contours exacts (évaluation, exonérations ciblées, cas professionnels) seront précisés en commission mixte paritaire, mais la tendance est actée.
PepeNode : le minage qui redevient un jeu
Le minage traditionnel s’est industrialisé à l’extrême. Le hashrate de Bitcoin a atteint des sommets cette année. Cela illustre l’armement matériel et énergétique que les particuliers ne peuvent plus suivre. Les entreprises cotées du minage se multiplient, pendant que l’accès à l’électricité bon marché décide des marges. Dans ce décor, l’entrée de la crypto dans l’IFI-Improductif pourrait accélérer la recherche d’alternatives plus ludiques et moins capitalistiques.
C’est précisément le créneau de PepeNode ($PEPENODE), qui virtualise le minage à travers une expérience GameFi. On y construit sa ferme, on optimise ses nœuds, on améliore ses rendements, sans acheter de machines. Le gameplay distribue des récompenses en jetons PEPENODE et, en mèmes de premier plan, avec une économie interne pensée pour récompenser la stratégie plus que la puissance brute. Tout en s’imposant en tant que crypto x1000 à suivre de près.
Au moment d’écrire ces lignes, la prévente a levé près de deux millions de dollars, avec un prix de jeton encore bas et une fenêtre tarifaire annoncée comme évolutive. C’est une proposition « mine-to-earn » qui parle aux joueurs et au grand public.
Bitcoin Hyper : pourquoi la L2 SVM attire les capitaux
La limite technique de Bitcoin, quelques transactions par seconde sur la couche de base, nourrit l’essor de solutions de couche 2. Bitcoin Hyper avance une approche singulière d’intégrer la machine virtuelle de Solana (SVM) dans un environnement L2 orienté Bitcoin. Le but consiste à porter des transactions massives et activer des contrats intelligents, DeFi et dApps, tout en s’adossant à la liquidité du réseau roi.
Le contexte lui est favorable. Les réserves institutionnelles n’ont jamais été aussi élevées. Si l’on ajoute les ETF, certains gouvernements et des réserves en chaîne, la partie « immobilisée » grimpe encore. Autrement dit, beaucoup de BTC circulent peu, ce qui renforce l’argument d’une couche d’utilité au-dessus.
Bitcoin Hyper, en tant que l’un des meilleurs memecoins de 2025, a déjà réuni environ 26 millions de dollars en prévente. La promesse d’apporter une vitesse d’exécution et une programmabilité modernes au cœur de l’écosystème Bitcoin tient. Le projet capitalise sur un imaginaire de conserver le socle monétaire de BTC. Si l’utilité monte, la valeur suit.
Entre un impôt « anti-thésaurisation » qui redéfinit la fiscalité patrimoniale et des projets qui mettent sur l’utilité concrète, l’arbitrage change. Les épargnants aisés devront cartographier précisément leurs avoirs, crypto compris, et décider s’ils optent pour la simple détention ou pour des usages plus dynamiques. Des propositions comme PepeNode ou Bitcoin Hyper illustrent une même intuition de rendre la crypto utile, accessible et, pourquoi pas, amusante.
