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Solana change d’échelle. Grayscale vient de lister son Grayscale Solana Trust ETF, ticker GSOL, sur le NYSE Arca,. Il presente le staking des SOLcomme une particularité majeure. Une part des récompenses est transmise aux porteurs. Cette conversion d’un véhicule lancé en 2021 en véritable ETF tombe moins de vingt-quatre heures après le démarrage de BSOL chez Bitwise. Cela révèle un marché soudainement concurrentiel autour de Solana.
Ce que change l’arrivée de GSOL
L’essentiel est bien là. GSOL s’échange désormais sur une grande place américaine, dans un format ETF familier des portefeuilles institutionnels. La couche staking n’est pas cosmétique. En effet, Grayscale précise que les rendements capturés dans la valeur liquidative peuvent être redistribués, avec un objectif net de 77 % des récompenses reversées aux investisseurs. Cela transforme l’exposition passive en participation économique au réseau.
Cette bascule est rendue possible par l’assouplissement du cadre américain, où la SEC a récemment standardisé les règles de cotation des ETF spot sur matières. C’est ce qui ouvre la voie à de nouveaux produits crypto au-delà de Bitcoin et d’Ether. En outre, l’appareil réglementaire s’est fluidifié, les émetteurs en profitent immédiatement. De ce fait, un pont plus direct entre la finance traditionnelle et l’écosystème Solana.
Techniquement, le staking introduit aussi un risque d’illiquidité temporaire sur les SOL mis en jeu. Le prospectus rappelle qu’un actif staké ne peut être vendu pendant la période de blocage, ce qui impose une gestion fine du couple rendement/liquidité. Les professionnels y verront une prime de complexité… mais aussi un moteur de performance dans un portefeuille diversifié.
Un marché soudainement compétitif
La déferlante ne vient pas seule. Bitwise a ouvert le bal la veille avec BSOL sur le NYSE, en mettant l’accent sur une stratégie de staking interne et des frais d’entrée agressifs. En clair : la bataille pour les flux s’annonce immédiate, visible, mesurable. Les volumes du premier jour l’ont montré. La proximité des lancements installe déjà des réflexes de comparaison chez les allocataires.
Pour Solana, l’enjeu dépasse la simple exposition prix. Des voix de l’écosystème soulignent que les ETP avec staking permettent aux investisseurs de contribuer indirectement à la sécurisation du réseau tout en touchant des récompenses. Cette articulation entre rendement et utilité nourrit une boucle de valeur : plus de SOL délégués, un réseau plus robuste, et potentiellement un meilleur attrait pour les développeurs.
The rails of global finance are being rebuilt on @solana, and millions of investors can now get exposure to it through Solana staking ETPs like @Grayscale's $GSOL. https://t.co/gr5CX46kTf
— Kristin Smith (@KMSmithDC) October 29, 2025
Côté Grayscale, le message est politique et financier à la fois. Dans un portefeuille moderne, l’exposition numérique a sa place aux côtés des actions, obligations et alternatifs. GSOL n’est pas un produit isolé. C’est une brique d’une offre multi-actifs en construction, à mesure que la fenêtre réglementaire s’ouvre. Le signal envoyé aux comités d’allocation est limpide.
Bitcoin Hyper s’invite dans le débat
Pendant que Solana grimpe sur les étagères de Wall Street, Bitcoin Hyper occupe une autre scène. Celle de l’innovation d’infrastructure. Le projet a levé 25 millions de dollars en prévente et dévoile un réseau Layer 2 pour Bitcoin, pensé pour accélérer les transactions et ramener de la programmabilité là où elle manque. Dans un marché encore nerveux, une collecte de cette ampleur est un signal fort d’appétit pour les solutions d’échelle.
La proposition technique est nette : ZK-Rollups, compatibilité SVM et outillage complet pour développeurs. L’objectif est de marier la sécurité du réseau Bitcoin avec des finalités quasi instantanées, en ouvrant la porte à des usages concrets. Paiements temps réel, DeFi, jeux Web3. On ne parle plus d’un simple jeton, mais d’un socle sur lequel bâtir des applications.
Acheter $HYPER donne ainsi accès à un token doté d’un rôle de carburant. Comment ? Tout simplement en assurant le paiement des frais, gouvernance, staking et pont sécurisé entre Bitcoin et le réseau Hyper. Le fait qu’une part significative des jetons soit déjà stakée suggère une base communautaire engagée. Les premiers participants ne cherchent pas seulement une plus-value. Ils co-produisent le réseau, ce qui crée une inertie positive avant le lancement complet.
Pourquoi Solana et Bitcoin peuvent coexister
Mettre en regard GSOL et Bitcoin Hyper n’a rien d’arbitraire. Solana apporte la pénétration boursière via les ETF et un rendement on-chain encapsulé. Bitcoin Hyper, lui, injecte de la scalabilité dans l’actif le plus liquide du marché. Deux trajectoires, un même fil : rapprocher la finance traditionnelle des rails crypto sans sacrifier la performance d’usage. Et $HYPER, c’est aussi l’une des nouvelles préventes memecoins les plus explosives de l’année.
Pour un investisseur, l’intérêt est double. D’un côté, GSOL devient une voie réglementée et simple d’accès à Solana, avec un supplément de rendement. De l’autre, HYPER propose une exposition d’infrastructure à la montée en puissance des Layer 2 Bitcoin, où la création de valeur découle de l’activité réseau. L’alpha peut venir du spread entre adoption grand public et adoption développeurs.
La transition est fluide : les ETF rendent l’actif lisible, les L2 rendent l’actif utilisable. En 2025, la performance ne se limite plus au prix. Elle se niche dans la capacité à capter des flux (ETF), mais aussi dans l’élasticité technique qui retient ces flux dans des usages réels (L2). C’est précisément sur cette crête que se joue la prochaine jambe de marché.
