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L’affaire Fabric Crypto est en train de devenir un cas d’école. Son ancien directeur financier, Nevin Shetty, est accusé d’avoir détourné environ 35 millions de dollars de trésorerie pour les injecter dans un montage crypto qu’il contrôlait lui même. Officiellement, l’objectif était de doper les rendements de la société grâce à un produit à plus de 20 % par an. Dans les faits, les fonds ont été transférés vers HighTower Treasury, une structure qu’il avait créée en parallèle.
Quand le marché a explosé en plein crypto winter, l’investissement a quasiment été réduit à zéro. L’entreprise a licencié son CFO et alerté la justice. Derrière ce scandale, une question reste en suspens. Comment encore faire confiance à la promesse de rendement dans un secteur où coexistent dérives de gouvernance et projets ultra spéculatifs comme Pepenode ($PEPENODE).
Un transfert secret de 35 millions au cœur du dossier
Selon les documents de justice, Nevin Shetty a transféré entre le 1ᵉʳ et le 12 avril 2022 environ 35 millions de dollars depuis les comptes de Fabric vers HighTower Treasury, une plateforme qu’il contrôlait discrètement. Le montage prévoyait des placements crypto censés rapporter près de 20 % par an. Fabric devait toucher une part fixe des intérêts, tandis que HighTower gardait le surplus. En tant que propriétaire de HighTower, Shetty se plaçait au cœur de la chaîne de revenus.
Problème majeur. La direction de Fabric n’était pas clairement informée de la nature réelle de ce dispositif ni du niveau de risque pris. Shetty avait pourtant contribué à mettre en place une politique d’investissement beaucoup plus prudente, centrée sur des supports conservateurs. Ce décalage entre les règles écrites et la pratique a pesé lourd dans les accusations de fraude et de conflit d’intérêts.
HighTower, TerraUSD et un pari qui finit à presque zéro
La mécanique de HighTower reposait sur des placements dans des produits crypto à rendement élevé, notamment liés à l’écosystème TerraUSD. L’idée était de profiter de ces taux d’intérêt pour générer un flux de revenus régulier pour Fabric. Le tout en captant une marge confortable au niveau de HighTower. Les premiers jours, le montage a d’ailleurs produit environ 133 000 dollars de gains.
Mais en mai 2022, tout s’effondre. La chute de TerraUSD et du token LUNA déclenche un vrai tsunami sur le marché. L’épisode est considéré comme le point de départ du grand crypto winter qui a effacé des dizaines de milliards de valeur. Le portefeuille monté par Shetty s’est vidé à grande vitesse. En quelques jours, la valeur des 35 millions engagés a été ramenée à presque zéro. C’est à ce moment que Fabric découvre l’ampleur des transferts et la nature réelle des placements, ouvrant la voie à l’enquête puis aux poursuites.
Un cas emblématique des dérives de gouvernance crypto
L’affaire Fabric Shetty résume les dérives de la période où l’euphorie crypto a parfois pris le dessus sur la gouvernance la plus élémentaire. Un CFO aide à rédiger une politique d’investissement conservatrice. Puis détourne des fonds vers un projet qu’il contrôle, sans validation claire du conseil. Le tout en visant des rendements irréalistes sur des produits complexes.
Pour les procureurs, il ne s’agit plus seulement d’un mauvais pari de marché. C’est un abus de confiance construit sur une asymétrie d’information majeure entre un dirigeant et son entreprise. Le dossier Fabric rappelle d’autres scandales où des fonds d’entreprises ou de clients ont servi de carburant à des paris crypto hasardeux. La leçon est directe. Toute exposition sérieuse aux actifs numériques doit s’accompagner de garde fous solides. Comités de risque, transparence, contrôles croisés. Sans cela, la frontière entre innovation financière et fraude caractérisée devient beaucoup trop fine.
Pepenode ($PEPENODE) : le mine to earn virtuel enfin accessible

À l’opposé de la finance d’entreprise classique, Pepenode assume pleinement son ADN de meme coin. Le projet se présente comme l’un des premiers systèmes mine to earn centrés sur un univers de minage virtuel. L’idée est simple. Au lieu d’acheter du matériel et de payer de l’électricité, l’utilisateur construit des rigs numériques. Il achète des nœuds, optimise sa configuration dans une interface de type jeu de gestion et reçoit des récompenses selon l’efficacité de son installation. Tous les ingrédients de l’une des nouvelles préventes memecoins les plus convoitées de l’année.
Le token $PEPENODE est un jeton ERC 20 sur Ethereum. Il est utilisé pour acquérir et améliorer ces nœuds virtuels. Une partie importante des tokens dépensés est brûlée, certaines sources évoquent un taux de burn pouvant atteindre 70 % sur certaines actions. Ce mécanisme crée une pression de rareté au fur et à mesure que le jeu se développe.
En parallèle, Pepenode propose des récompenses en autres meme coins, comme PEPE ou Fartcoin, afin d’attirer un public déjà familier de ces actifs très volatils. La prévente a déjà levé plusieurs millions de dollars et s’accompagne de programmes de staking avec des rendements annoncés très élevés. Le potentiel spéculatif est important, mais le projet reste hautement risqué et dépend largement de la capacité de l’équipe à faire vivre une communauté engagée.
Conclusion : gouvernance brisée, spéculation assumée
L’histoire de Fabric Crypto et de son directeur financier Shetty montre ce qui se passe quand la fièvre crypto rencontre une gouvernance fragile. Des dizaines de millions de dollars sont déplacés vers un montage opaque, dépendant d’un stablecoin qui s’avérera explosif. Quand le marché se retourne, il ne reste ni rendement, ni trésorerie, ni confiance. La justice intervient alors pour tracer une ligne nette entre prise de risque et fraude.
Dès lors, des projets comme Pepenode ($PEPENODE) illustrent une autre facette du marché. Ici, la spéculation est assumée. Les règles du jeu sont claires. On parle de mèmes, de mine to earn, de burn massif et de rendements potentiels extrêmes. Pour un investisseur ou un dirigeant, le message est double. Et le potentiel crypto x1000 est plus concret que jamais.
D’un côté, exiger des standards de gouvernance irréprochables dès qu’il s’agit d’argent d’entreprise ou d’épargne long terme. De l’autre, considérer les memecoins comme des paris ludiques à très haut risque, réservés à la part du capital que l’on accepte vraiment de voir disparaître.