Le premier ETF spot XRP pourrait démarrer dès jeudi 13 novembre 2025. Il ferait suite au dépôt du formulaire 8-A par Canary XRP ETF et à l’approbation de sa cotation au Nasdaq, dernière étape avant l’ouverture des échanges. Ce jalon place XRP au centre du jeu, avec un catalyseur institutionnel clair et daté.
ETF XRP : pourquoi le feu est (presque) vert
Le Form 8-A n’est pas un simple papier administratif. C’est l’enregistrement des pièces auprès de la SEC en vue d’une cotation en bourse. Dans le document, l’émetteur confirme une demande de cotation déposée et approuvée par le Nasdaq. Concrètement, il ne reste que l’activation opérationnelle par l’échange pour que le ticker apparaisse dans les carnets d’ordres.
Le timing est désormais précis. Des analystes d’ETF, dont Eric Balchunas, estiment que l’ouverture peut intervenir demain jeudi si le Nasdaq certifie la cotation à 17 h 30 (HE) ce mercredi. Cette mécanique a déjà été observée lors du lancement d’ETF crypto précédent. En effet, le dépôt 8-A a servi de rampe de lancement en J-1.
NEWS: Canary Capital has filed Form 8-A for its $XRP ETF ( $XRPC ) – Nasdaq listing approved, with a potential launch on Nov. 12 or 13. #XRPCommunity #CryptoMarket #SEC https://t.co/CncvVdhWqO pic.twitter.com/Wa0aV1yuQh
— Roundtable Network (@RTB_io) November 11, 2025
Pour XRP, l’enjeu est double. L’ETF abaisse la barrière d’accès pour les institutionnels soumis à des mandats stricts. Il ajoute de la profondeur de marché via des flux de création/rachat. Dans un cycle où les « alt-ETF » se multiplient, ce produit peut repositionner XRP dans les portefeuilles diversifiés, au-delà du seul narratif paiements transfrontaliers.
Adoption bancaire : du pilote au déploiement
Le deuxième moteur vient des rails de paiement. La semaine dernière, Ripple a officialisé un pilote avec Mastercard, WebBank et Gemini pour régler les transactions de carte via RLUSD, le stablecoin émis sur l’XRP Ledger. Ce n’est pas une promesse lointaine. En effet, c’est une intégration testée avec une banque américaine régulée et un réseau cartes mondial.
Ce pilote n’implique pas que chaque banque utilise immédiatement XRP comme actif de pont. Mais il installe l’XRP Ledger au centre d’un scénario crédible. Des règlements fiduciaires s’exécutent sur une infrastructure publique. Il y a un stablecoin natif qui fluidifie la chaîne de paiement, et un actif de liquidité (XRP) prêt à être mobilisé quand le coût l’exige. Les premières itérations sont discrètes. L’impact s’accumule.
Signe que l’empilement réglementaire s’éclaircit, Ripple a déposé cet été une demande de charte bancaire nationale aux États-Unis. L’obtention d’un accès direct aux systèmes de paiement et, à terme, d’un compte maître auprès de la Fed, changerait l’échelle du projet. Cela parlerait le langage des régulateurs et des trésoriers d’entreprise.
L’effet PepeNode : mineur sans machines, jouer pour gagner
Le marché adore les récits tangibles et les nouvelles préventes memecoins toujours plus audacieuses. À côté des ETF et des rails bancaires, une autre tendance capte l’imaginaire. Il s’agit du minage gamifié. Le minage de Bitcoin n’est pas mort, mais il est devenu un terrain de jeu à forts capitaux. Il est dominé par ceux qui empilent des ASIC et des mégawatts. Même les acteurs équipés cherchent des détours pour préserver leurs marges, tant la concurrence et les coûts d’énergie serrent la rentabilité.
PepeNode inverse la table. L’idée est de ramener l’expérience du « mining » vers l’individu, sans matériel, sans facture électrique. On lance son ordinateur portable, on entre dans une salle virtuelle vide, et l’on construit brique par brique un empire de hachage, comme on planterait des champs dans un jeu casual. Tout en misant sur une crypto x1000.
Le carburant de l’écosystème, ce sont les jetons PEPENODE, disponibles en prévente. Ils servent à utiliser des nœuds de minage virtuels, à les combiner pour booster le hashrate et accélérer l’émission de jetons, puis à améliorer la salle serveurs et l’équipement. Le tout sans acheter de machines physiques ni payeur de kilowattheures. De ce fait, le projet propose un modèle où l’avantage ne vient pas de la taille du chèque, mais de la stratégie et du timing. Cette approche, plus ludique que spéculative, peut séduire une large base d’utilisateurs et créer un volant d’adoption organique autour du token.
