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La SEC vient de baisser le volume sur la crypto. Dans sa feuille de route d’examen pour 2026, pas une seule mention explicite des actifs numériques, alors que le sujet occupait une place centrale en 2024 et 2025. À la place, le régulateur met en avant le devoir fiduciaire, la garde des actifs, la protection des données clients et les risques liés à l’IA et à la cybersécurité. Le signal est fort. Sous une administration plus pro-innovation, menée par Paul Atkins, la crypto n’est plus traitée comme un danger à part, mais comme une brique parmi d’autres de la finance.
Reste une question qui dérange. Sommes-nous face à une vraie normalisation, ou à un simple retrait tactique avant un nouveau tour de vis. En coulisse, le marché continue de spéculer, avec des projets comme PepeNode ($PEPENODE) qui surfent sur ce climat plus détendu.
Une disparition qui tranche avec la ligne dure des années précédentes
Dans les priorités d’examen 2024 et 2025, la crypto occupait une rubrique entière. Offres, ventes, trading, conseils, garde d’actifs numériques. Tout était listé noir sur blanc comme zone de risque spécifique. En 2026, le contraste est total. Le document de la Division of Examinations ne mentionne plus ni “crypto” ni “digital assets”.
🚨BREAKING: The SEC just DROPPED crypto from its 2026 priorities.
The new exam plan doesn’t mention crypto at all, suggesting it’s no longer treated as a special risk area. pic.twitter.com/20Y19RHJBE
— Coin Bureau (@coinbureau) November 18, 2025
Pour autant, la SEC rappelle que ces priorités ne couvrent pas tout ce qui sera examiné. Les entreprises crypto restent donc dans le périmètre, mais plus sous un projecteur dédié. Cette mise en sourdine intervient alors que l’agence affiche un ton plus coopératif. Paul Atkins insiste sur l’idée d’examens vus comme un dialogue, pas comme un “piège”. Le message implicite est clair. La crypto n’est plus le “problème numéro un”, mais elle n’est pas sortie du radar pour autant.
Quels signaux pour les plateformes et les investisseurs crypto
Pour les plateformes, l’absence de section dédiée ressemble à un soulagement. Moins de mise en scène médiatique, plus de place pour travailler dans le cadre posé par les textes récents, qui clarifient les frontières entre SEC et CFTC et définissent mieux les catégories d’actifs numériques. Cette normalisation apparente peut faciliter les levées de fonds et les projets institutionnels, qui redoutaient l’arbitraire des vagues de poursuites.
Pour les investisseurs, le signal est plus ambigu. L’omission ne supprime pas le risque. La SEC peut toujours déclencher des actions ciblées, même sans priorité formelle sur le secteur. Le vrai changement tient plutôt au climat. Moins de menace permanente, plus d’espace narratif pour des projets orientés usage réel. Mais aussi plus de place pour des paris très spéculatifs qui profitent de ce moment de relâchement réglementaire.
Pause, normalisation ou calme avant la prochaine offensive
Faut-il voir dans cette mise en sourdine une simple pause réglementaire. Ou le début d’une nouvelle doctrine. Beaucoup d’analystes y lisent un alignement avec la ligne pro-crypto de l’administration Trump, qui multiplie les signaux d’ouverture. Exemption d’innovation envisagée, volonté affichée de ne plus étouffer les start-ups et de sortir d’une régulation uniquement par l’attaque.
Dans le même temps, la SEC déplace clairement le projecteur vers d’autres sujets. Intelligence artificielle, automatisation, protection des données, cybersécurité. La crypto glisse donc au second plan, sans quitter totalement la scène. Ce mélange de détente officielle et de pouvoir intact crée une zone grise. Les acteurs sérieux peuvent respirer un peu. Ceux qui jouent avec les limites auraient tort de croire que le régulateur a rendu les armes.
PepeNode ($PEPENODE) : le mine to earn meme qui profite du flottement

Dans ce climat moins agressif, des projets très spéculatifs comme PepeNode ($PEPENODE) gagnent en visibilité. PepeNode se présente comme le premier meme mine to earn. Le minage devient un jeu virtuel. L’utilisateur construit une salle de serveurs numérique, achète des nœuds, les combine, les améliore et génère des récompenses en $PEPENODE, mais aussi en autres meme coins comme PEPE ou Fartcoin.
Le token $PEPENODE est un ERC-20 déployé sur Ethereum, avec une offre totale annoncée autour de 210 milliards de jetons, même si certaines sources récentes évoquent plutôt un total proche de 420 milliards. Sa tokenomics repose sur un mécanisme de burn très agressif. Environ 70 % des tokens utilisés pour acheter ou améliorer des nœuds sont détruits à chaque transaction, ce qui crée une pression déflationniste si la demande reste élevée. La prévente a déjà levé plus d’un à deux millions de dollars selon les étapes, avec des rendements de staking annoncés à plusieurs centaines, parfois plusieurs milliers de pourcents pour les premiers participants. Au point de faire apparaître le projet dans certaines listes de nouvelles préventes memecoins scrutées par les chasseurs de rendement.
Un profil explosif, typique des meme coins de cycle haussier, à manier avec précaution. Ce qui lui vaut déjà d’être cité parmi les meilleurs meme coins à surveiller par les investisseurs en quête de gros paris spéculatifs.
Une SEC plus silencieuse, un marché qui teste ses limites
Le fait que la SEC mette la crypto en sourdine pour 2026 change la perception du secteur. Officiellement, l’agence concentre ses forces sur d’autres risques. Officieusement, elle envoie le signal qu’elle ne veut plus faire de chaque token un ennemi à abattre. Pour les acteurs sérieux, c’est une fenêtre pour consolider des modèles plus mûrs, alignés sur les grands principes déjà posés par les nouvelles lois et par le partage de rôles avec la CFTC.
Mais une pause n’est pas un blanc-seing. Le vide relatif laissé par la SEC devient aussi un terrain fertile pour des récits très risqués comme PepeNode ($PEPENODE), qui combinent culture meme, minage virtuel et burn massif. Tant que le régulateur reste en retrait, ces projets peuvent se déployer plus vite que la pédagogie financière des investisseurs. La vraie question pour 2026 est donc double. Jusqu’où la SEC laissera faire. Et jusqu’où les investisseurs accepteront de pousser le curseur entre innovation assumée et pur casino on chain.