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Grayscale vient de bousculer la donne : du staking dans des ETF spot sur Ethereum et Solana. Concrètement, les investisseurs boursiers peuvent désormais capter une part des récompenses réseau sans portefeuille crypto, sans clé privée, sans manip’ technique. C’est inédit aux États-Unis et ça change l’équation rendement/risque des produits “buy & hold” sur ETH et SOL.
Mais l’innovation soulève aussi de vraies questions : gouvernance des validateurs, partage de la valeur, exposition au slashing, conformité durable avec le régulateur et pression concurrentielle à venir. Est-ce le début d’une nouvelle norme pour les ETF crypto ou un test marketing brillant mais fragile ? On démonte le mécanisme, on mesure les risques, et on identifie les gagnants potentiels.
🚨BREAKING: Grayscale just launched the first-ever US spot crypto ETPs with staking for $ETH and $SOL. pic.twitter.com/iuAf7pRgpe
— Coin Bureau (@coinbureau) October 6, 2025
Ce qui change vraiment pour les ETF ETH/SOL
Grayscale ajoute une couche de rendement aux ETF spot. En délégant des validateurs professionnels, les fonds perçoivent des récompenses de staking, ensuite redistribuées (nettes de frais) aux porteurs de parts via le mécanisme prévu par le prospectus.
Pour l’investisseur traditionnel, c’est la porte d’entrée la plus simple vers “l’income on-chain” : pas de verrouillage individuel, pas d’opérations techniques, et une intégration propre au cadre boursier.
À court terme, cela peut améliorer l’attractivité des ETF ETH/SOL face aux versions “ex-staking”. À moyen terme, si d’autres émetteurs suivent, le staking pourrait devenir un standard des produits spot sur chaînes PoS. En particulier lorsque la liquidité et la surveillance réglementaire se stabilisent.
Rendement, frais, file d’attente : qui capte la valeur ?
Le rendement de staking n’est pas magique : il varie selon la participation réseau, l’activité on-chain et la qualité des validateurs.
Dans un ETF, trois robinets s’ouvrent avant d’arriver à l’investisseur :
- la performance brute du réseau (ETH ou SOL)
- les frais/commissions des opérateurs et du gestionnaire
- les éventuelles limites opérationnelles (cap de mise, files d’attente d’activation/désactivation).
L’ETF apporte un rendement “net simplifié”, souvent inférieur au staking en direct mais avec un coût mental quasi nul. L’arbitrage devient clair : simplicité et statut boursier contre optimisation fine. Si la concurrence s’intensifie, en particulier en provenance des cryptos sous 1 €, la pression sur les frais pourrait transférer davantage de rendement vers l’investisseur final.
Pérennité : régulation, risques techniques et concurrence
La viabilité repose sur trois piliers :
- Réglementaire d’abord : le cadre américain s’ouvre aux ETP/ETF crypto plus modulaires, mais le staking reste scruté (transparence, garde, conflits d’intérêts).
- Technique ensuite : le risque de slashing ou d’indisponibilité existe. La diversification des validateurs, l’assurance opérationnelle et des politiques de restitution claires deviennent essentielles.
- Concurrentiel enfin : si plusieurs émetteurs lancent des ETF “avec staking”, l’avantage de pionnier s’érode et la sélection se fera sur la qualité d’exécution (uptime, frais, gouvernance) et la communication des métriques (taux net, périodes d’activation, incidents).
Durable ? Oui, si la chaîne de valeur est transparente et si le couple rendement/risque reste lisible.
PepeNode ($PEPENODE) : l’infra rigolote qui fait un job sérieux
PepeNode joue la carte “meme-friendly” en vitrine, mais le moteur est d’infrastructure : simplifier l’accès aux nœuds et à la validation pour des communautés non techniques. L’idée c’est de rendre la participation réseau fun, lisible et packagée, avec des interfaces qui masquent la rugosité (scripts, configs, sécurité). Du mine-to-earn virtuel.
Le token $PEPENODE sert de carburant d’écosystème : incitations à l’uptime, réductions sur des services d’exploitation de nœuds, et mécanismes communautaires (quêtes, badges, pot commun pour améliorer l’outillage). En clair, monter un nœud ou contribuer à la sécurité d’un réseau sans se perdre dans la ligne de commande. Tout les ingrédients phares des nouvelles préventes memecoins les plus convoitées de l’année.
L’intérêt potentiel, à terme, face aux ETF “avec staking”? Offrir une alternative participative pour ceux qui veulent garder la main sur la contribution réseau, tout en s’appuyant sur des outils accessibles. La traction se mesurera à la qualité des dashboards, à la stabilité des services managés et à la clarté des incitations du token.
Conclusion
Le staking dans des ETF spot est plus qu’un gadget marketing : c’est la traduction boursière d’un mécanisme natif aux blockchains PoS. Grayscale a mis le pied dans la porte. Si la transparence des frais, la robustesse opérationnelle et la pédagogie suivent, la norme pourrait s’installer.
Pour l’investisseur, le deal est clair : un rendement “plug-and-play”, moins optimisé que le staking en direct mais infiniment plus simple. Pour l’écosystème, deux voies cohabitent : l’industrialisation par les ETF (ETH, SOL) et la participation outillée côté infra (PepeNode) pour ceux qui veulent garder du contrôle.
La pérennité dépendra d’une donnée simple : la confiance. Confiance dans le cadre, dans la chaîne d’exécution, dans la manière de partager la valeur. Si ces briques tiennent, l’ETF “avec staking” ne sera pas une parenthèse mais un nouveau standard d’accès au rendement on-chain, lisible et grand public.