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Dans la foulée d’une semaine remuante pour la crypto, Dogecoin revient au centre de l’attention. La raison tient en trois éléments qui s’emboîtent. Un achat massif de DOGE par une société associée à la famille Trump, la naissance du tout premier ETF US dédié à Dogecoin, et un cadre de cotation SEC devenu plus fluide. Le prix de DOGE oscille d’ailleurs autour de 0,2836 $, avec un plus haut intraday à 0,2876 $ et un plus bas à 0,2680 $, reflet d’une volatilité encore bien présente. Cela ouvre une fenêtre pour quelques préventes très suivies.
Ce qui s’est vraiment passé côté DOGE
Ce n’était pas 7,5 M$ en cash, mais 7,5 millions de tokens Dogecoin que Thumzup a achetés, pour environ 2 M$ à un prix moyen de 0,2665 $. L’entreprise, décrite dans plusieurs médias comme liée à Donald Trump Jr., présente cet achat comme sa première entrée au comptant, intervenue après une levée de 50 M$ en actions à 10 $ l’unité. Le signal de mettre Dogecoin en vitrine de trésorerie et capter l’attention au moment où l’accès régulé s’élargit.
Derrière le storytelling, il y a un pivot industriel. Thumzup a signé un accord de fusion pour acquérir DogeHash Technologies et vise jusqu’à 3 500 rigs Scrypt (DOGE/LTC) d’ici la fin d’année, avec changement de nom planifié en Dogehash Technologies Holdings, Inc., sous réserve d’approbations et du vote des actionnaires. Les documents déposés à la SEC et les lettres aux actionnaires confirment un parc actuel d’environ 2 500 machines et 1 000 supplémentaires en commande.
Le timing n’est pas un hasard. Le 18 septembre, Cboe a listé le REX-Osprey DOGE ETF (ticker : DOJE), première porte d’entrée ETF spot dédiée à Dogecoin pour les investisseurs US. Parallèlement, la SEC a validé des standards génériques de cotation pour les ETP adossés à des matières premières au comptant, y compris les crypto-actifs, réduisant le parcours d’approbation de ~240 à ~75 jours dans certains cas. La normalisation progresse, et les flux pourraient suivre si la liquidité s’installe.
Maxi Doge : capter l’effet vitrine de DOGE
Si Dogecoin gagne une rampe d’accès régulée, les projets mèmes affiliés profitent mécaniquement du halo. Maxi Doge s’y engouffre avec une promesse simple. Il compte amplifier l’imaginaire Doge, version “bodybuildée”, tout en gardant l’irrévérence qui fait l’ADN du segment. La prévente a déjà levé plusieurs millions, signe que l’appétit retail n’a pas disparu.
L’intérêt pour ce nouveau memecoin tient aussi à la synchronisation. L’arrivée de DOJE sur Cboe crée un narratif clair pour les médias comme pour les créateurs de contenu : “DOGE devient investissable en bourse”. Maxi Doge joue la résonance. Si l’actif phare retient l’attention, sa “cousinerie” mème peut convertir des curieux en premiers entrants, à coût unitaire encore abordable.
Reste la discipline : ces jetons sur-performent surtout lors des pics d’attention et sous-performent brutalement quand le cycle se retourne. La bonne approche consiste à traiter Maxi Doge comme un véhicule d’exposition au momentum DOGE, avec une gestion du risque stricte et une allocation graduelle plutôt qu’all-in euphorique.
Pepenode : le “mine-to-earn” sans kilowatts
Pepenode prend le contrepied des fermes physiques. Pas de racks, pas d’usine électrique, mais un “mining” virtualisé dans un jeu Web3. On achète des nœuds et des améliorations, on perçoit des récompenses en tokens (dont PEPENODE et certains mèmes), et une partie des dépenses est brûlée selon la documentation publique. Le cadre sur Ethereum simplifie l’onboarding.
Ready.. Aim.. MINE! ⛏https://t.co/FaKIaBoHfa pic.twitter.com/X8843bod4f
— PEPENODE (@pepenode_io) September 18, 2025
Ce modèle d’ICO crypto séduit un public qui veut l’adrénaline du minage sans la logistique. En pratique, c’est une boucle économique ludifiée qui redistribue la valeur au sein de l’écosystème. La prévente a franchi le million de dollars mi-septembre, preuve qu’un créneau existe entre Play-to-Earn essoufflé et DeFi purement financière.
Dans le contexte DOGE, Pepenode peut jouer une carte narrative. Quand l’attention migre vers la “production” d’actifs mèmes (minage, hashrate, infrastructures), un mine-to-earn bien ficelé devient l’annexe divertissante du récit industriel. À condition que la tokenomique reste lisible et que la brûlure effective du supply soit transparente.
Best Wallet Token ($BEST) : utilité avant tout
Là où Maxi Doge surfe le mème et Pepenode gamifie l’économie, Best Wallet mise sur l’usage. Le pitch est celui d’un token utilitaire adossé à une super-app de portefeuille. Il met en avant l’agrégation cross-chain, parcours simplifié, éventuels boosts ou cashback dans l’écosystème. La prévente attire parce que l’argument est concret. Si l’on prévoit un nouvel afflux d’utilisateurs via les ETF, il faudra des interfaces simples.
$BEST se positionne alors comme “stratégie de la pelle et de la pioche” de ce cycle. Les pelles et pioches de la ruée vers l’or, mais numériques. S’il exécute, le projet capte la rente d’usage plutôt que le pur bêta de marché. Et un token utilitaire bien conçu peut mieux résister aux alternances d’euphorie et d’ennui.
Évidemment, tout se joue dans l’application réelle. UX, sécurité, intégrations, frais : autant de paramètres qui séparent une belle promesse d’une vraie adoption. Pour les investisseurs, l’enjeu est de vérifier feuille de route, livrables et rythme de mises à jour.
En bref, l’enchaînement “achat de DOGE par une société liée à Trump Jr. + premier ETF DOGE + assouplissement SEC” crée un choc d’attention favorable au mème originel. À court terme, Maxi Doge, Pepenode et Best Wallet peuvent en être les satellites les plus lisibles. Bien sûr, chacun avec un angle différent. À moyen terme, la sélection se gagnera sur l’exécution : gouvernance, transparence et produit feront la différence, plus sûrement que le buzz.